Sachez qu'à la faveur de ce blog, il m'est arrivé d'être contactée par des personnes intéressées par le sujet. Je n'ai malheureusement plus toutes les traces de nos bavardages (parfois téléphoniques), ayant aussi changé plusieurs fois d'ordinateur, ou négligé d'enregistrer. Et puis le temps m'a manqué pour tenir à jour ce journal de mémoires.
Cependant j'ai quand même eu la bonne idée de préserver quelques anecdotes :
M. Bulion habite Brasménil, (tout comme M. Clicq) Voici quelques-uns de nos échanges : Prenez le temps, c'est bien intéressant.
Bonjour,
J'ai lu très attentivement votre "Mémoires d'une pensionnaire" que j'ai découvert récemment sur le web. Vous avez dù passer beaucoup de temps pour écrire ces mémoires. Je vous félicite.
Figurez-vous que je demeure près de
Callenelle, à Brasménil, où je suis né en 1950. Mon père a travaillé vers
1963-1970 dans l'administration de l'usine près du château d'eau du
Couvent : Ghisdal-Leplat, nettoyage et tissage de laines. Vous avez du
connaître cette usine.
En septembre 1958, mes parents m'ont placé en pension à Wez-Velvain, au Juvénat, chez les Religieuses de Saint-Charles et j'y suis resté jusque fin juin 1963. J'ai passé à peu près les mêmes choses que vous relatez dans les Mémoires. En pire et en moins pire pour certains souvenirs.
Je connais Jacques Dumesnil dont vous mentionnez le nom. Il a ensuite été à Wez avant moi et ensuite à N.D. à Tournai.
Pendant 6 ans, entre 1965 et 1971, j'ai
pris le train tous les jours à la petite gare de Callenelle pour aller chez les
Salésiens à Tournai. C'est vous dire que je connais parfaitement
l'endroit.
La plupart du temps, vers 7h30 du
matin. je rencontrais l'aumonier qui sortant de sa maison, se dirigeait vers
l'allée des marronniers. Il me saluait toujours très bien. C'était un
homme assez corpulent, âgé, en soutane, tout de noir habillé.
A cette époque, les religieux avaient une prédilection pour l'excursion suivante en autocar Roland : Départ de Wez, chapelet pour nous protéger des accidents de la route, direction Tournai, Lille, Armentières, Bailleul. Déjeuner Mont Cassel. Ensuite direction Calais (Blériot Plage) : Arrêt d'un heure pour voir la mer et s'asseoir dans le sable. Ensuite direction Cap Gris Nez (visite des fortins), Boulogne. Retour par Saint-Omer, Hazebouck, (je crois qu'on passait à Béthune), Lille et Tournai. Vous avez certainement, à coup sûr, fait cette excursion. Nous étions exténués à notre arrivée tard le soir.
Je pourrais vous raconter toutes sortes
d'anecdotes les plus incroyables que j'ai vécues entre 1958-63 à Wez.
Vous faites mention au Chapitre XXV que vous passiez, en promenade, devant la maison d'un communiste, comme si s'était celle du diable. J'ai souvent entendu parler, à l'époque, d'un communiste de Callenelle, qui faisait peur à bien du monde. Vos souvenirs vous permettent-ils de situer à peu près cette maison par rapport au Couvent ? Je vois quelques maisons avec des noms mais j'ai besoin d'une confirmation (Berton, Carton, Lelong, Ducoulombier).
Vous parlez aussi du "Bois de France" ! A quel endroit le situez-vous ?
Vous avez certainement bien connu les
deux cabarets typiques près de la gare. Face à celle-ci, à gauche : celui du
menuisier Charles Ghislain et à droite celui "d'Oscarine". Près
de l'aubette des douaniers, un sentier coupait court à travers le
jardin d'Oscarine, pour arriver à son café.
Reprenant votre lettre par le début je vais tenter d'y répondre.
Un petit bonjour à Jacques Dumesnil si vous le revoyez... Se
souvient-il seulement de son passage au pensionnat ???
Je n'ai pas connu l'usine de laine dont vous parlez, disons que
je n'en ai pas gardé la mémoire. En promenade, nous marchions peut-être un peu
trop en rangs et nos bavardages de petites filles devaient être notre seul
intérêt. Je n'ai gardé aucun souvenir des noms de rues du village mais
Brasménil reste associé à ces promenades.
Merci pour votre témoignage sur l'aumônier, je le revois comme
si c'était hier, à votre description. Je n'ai pas été très gentille avec lui
dans la mienne. Je le regrette un peu maintenant.
Personnellement je n'ai jamais fait cette excursion vers le Cap
Gris Nez avec le pensionnat. Mais je comprends qu'elle vous ait marqué, ce
devait être une belle journée pour vous.
La maison du communiste était juste en face de l'allée qui mène
au pensionnat, le Château maintenant. Elle était perpendiculaire à la route.
Je me souviens mieux du café qui était derrière le pont levis, en bordure du canal, de l'ancien canal je crois. Ma mère nous y emmenait pour prendre une boisson chaude quand elle venait nous voir le dimanche. C'était rare !
En ce qui concerne la maison du communiste, c'est ce que je me
doutais. C'était bien bien la maison proche des Berton et des Lelong.
Un de mes autres souvenirs est celui de la toilette. On se
lavait juste le soir, jamais le matin. On se lavait dans nos chambrettes de
bois vers 19h30 dans un bassin de fer (juste se débarbouiller le visage et les
bras et mains). Ensuite nous portions, un par un, à la file, le bassin pour le
vider. Alors, la sœur surveillante nous le remplissait avec une haute carafe
de fer pour nous laver le lendemain soir. Quelques fois, une catastrophe. Un
bassin se renversait sur le plancher de bois et la Mère supérieure, bien
désespérée, devait sortir de larges torchons et tout racler. Ensuite, au lit et
extinction des feux, vers 20h30.
Mais souvent, une fois par semaine, le mercredi après-midi nous
nous rendions dans une grande salle de bain ou nous devions laver nos pieds
dans de grands bacs blancs en porcelaine (Voyez la carte postale : c'était
exactement cette salle que j'ai bien connu). Nous étions assis sur le grands bancs
de bois, avec les pieds dans ces bacs. L'eau était très chaude, brulante. Une
religieuse, sœur Godelieve, venait constater si nos pieds étaient bien
propres.
Sur 5 ans que j'ai passé au Juvénat, j'ai été au maximum 4 fois
dans une baignoire de la salle de bain. La salle était remplie de vapeur et
sentait une forte odeur de savon. Je me souviens que c'était du savon
"Sunlight", un excellent savon nettoyant et désinfectant. Ce n'était
pas pour moi trop désagréable à sentir.
Régulièrement, le samedi après-midi, durant l'étude, vers 15-16h, la sœur surveillante (Sœur Godelieve) nous appelait l'un après l'autre en disant "Allez vous laver". Et chacun, l'un après l'autre, par intervalle, allions dans notre chambrette respective, nous laver. Lorsque nous revenions à l'étude, un autre partait..... car il fallait que dans le dortoir il n'y ait juste qu'une seule personne pour se laver !
A Wez, le Juvénat : c'était les garçons. Le Pensionnat : c'était les filles qui avaient le même uniforme, que sur les photos que vous m'avez envoyées. Beaucoup de pensionnaires garçons et filles venaient de Lille et Valenciennes. Une camionnette Volkswagen, rouge et blanche, venaient les prendre le samedi après-midi pour les conduire soit à Lille soit à Valenciennes où les parents les attendaient.
N' hésitez pas à m'interroger si vous avez besoin d'autres renseignements. Cet été, j'ai fait un relevé biographique de nombreuses religieuses et photographier leur monument (qui tombe en ruine) dans le cimetière de Callenelle. Et ensuite, toute une étude sur leur établissement à Callenelle en 1904 et cela à partir des actes notariés.
Salutations les plus cordiales, Raymond Bulion
13 janvier 2019 Cher Monsieur,
A mon tour de vous remercier pour votre longue et rapide
réponse, et aussi pour les photos. En effet je reconnais parfaitement la maison
de l'aumônier et le passage à niveau sur les rails duquel je voulais poser un
caillou pour faire dérailler le train.
Je relirai pour la 3e fois au moins la description de votre
toilette de jeune pensionnaire qui me fait sourire. Il est probable qu'avec
votre permission, j'ajoute à "Mes mémoires de pensionnaire" votre
témoignage et vos photos. J'ai pu constater que ce recueil avait été lu ou
entrouvert à maintes reprises et a parfois donné suite à divers entretiens
téléphoniques très plaisants... Pour en citer un, celui du fils de l'épicier
qui habitait au coin, en face de ce que l'on appelait "l'école
ménagère", non loin de la place de l'église. Certaines élèves audacieuses
allaient y acheter des bonbons ! Lui aussi revenait sur les traces de son passé
et de celui de ses parents à Callenelle. Je ne sais pas si je dispose encore de
nos échanges. (J'ai changé plusieurs fois d'ordinateur) ( ... 2025 ...Hélas, je ne les ai plus ! )
Dans l'attente de futurs échanges, je vous adresse Raymond ! mes meilleures salutations. Colette
24 janvier 2019 de Raymond Bulion
Bonjour,
Suite à votre correspondance de ce 19 janvier dernier, vous
pouvez intégrer mes souvenirs de pensionnaire à Wez-Velvain dans vos
Mémoires. Je n'y vois aucun inconvénient.
Je me demande quelquefois quelles étaient les raisons qui
motivaient les parents, à envoyer leur fille à Callenelle plutôt qu'à Wez,
alors que l'éducation était certainement presque la même ainsi que le prix de
le pension. Wez est plus proche de Lille que Callenelle, mais à Callenelle
il y avait la gare qui desservait très bien Lille via Tournai.
J'ai connu vers 1970, un Guy Pattin qui demeurait à l'épicerie faisant le coin. Actuellement la maison est en ruine, depuis plus d'une vingtaine d'années.
Callenelle est devenu décevant vers 1980. Le village a été saccagé par des imbéciles qui ont rasé la gare et bouleversé le village. Les Religieuses françaises ont certainement compris que le village partait en perdition et vendirent leur domaine vers cette époque. En 1983, j'ai visité rapidement le couvent avec Henry Bataille (fils de Paul Bataille, président du conseil d'administration de la Compagnie des Ciments belges CCB) qui avait eu l'idée acheter le domaine et me nommer directeur. L'année d'après, je suis retourné au Canada, ou j'avais déjà une dizaine d'années d'expérience professionnelle. Je sentais que cette opération du couvent de Callenelle se terminerait en queue de poisson.
J'ai aussi passé trois ans de 1954-55 à 1958 au couvent de Wasmes-Audemetz-Briffoeil
(Soeurs de Notre-Dame de la Croix, dites du Murinais, près de Grenoble).
Les soeurs partirent en même temps, comme à Callenelle, vers 1983. Par
après, le village fut aussi tout saccagé par l'autoroute et le tgv. Actuellement,
le bâtiment est toujours en vente et à l'abandon. D'après les dernières
nouvelles, le siège de la Congrégation a quitté Murinais et s'est établi
au Canada, à Saskatoon, dans le Saskatchewan (Information provenant
de l'Université Saint-Paul d'Ottawa)
Mais les évènements de la vie ont fait qu'à Montréal je suis entré en relation avec les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph ou j'ai appris qrâce à elles beaucoup de choses. Que ce soit à Wez, Wasmes ou Montréal, j'ai toujours été bien reçu par les soeurs et senti bien à l'aise.
Voici une autre anecdote. Il s'agit de l'hostie qui tombe à
terre lors de la communion. Lors de la messe quotidienne du matin
nous devions aller communier. Dans la chapelle, le groupe des garçons était en
avant, le groupe des filles en arrière et les religieuses assises dans des
stalles sur les côtés. Il est arrivé au moins trois fois que l'hostie tombe à
terre lors de la communion. A ce moment là, grand émoi, tout s'arrêtait.
L'aumônier (Charles Desonniaux) retournait à l'autel et finissait
la messe, mais tout le monde devait rester pour assister à la cérémonie du
ramassage de l'hostie tombée à terre. Cette cérémonie durait assez
longtemps.. une vingtaine de minutes : prières, sortes d'incantations,
aspersion d'eau bénite, ramassage de l'hostie, re-prières, et je crois un
calice spécial pour mettre l'hostie, dont l'aumônier allait remette
au tabernacle. Cette cérémonie se faisait face à l'assemblée dans le plus
strict silence et le plus profond respect. C'est peut-être vers
cette époque 1961-63, que nous, enfants de chœur, devions prendre un plateau
d'argent que nous mettions sous le menton des communiants(es).
Or, cette cérémonie, qui durait environ une vingtaine de
minutes, faisait que nous commencions à déjeuner vers 8h15 au lieu de vers
8 h. Vers 8h20 madame Acilion et mademoiselle Elisabeth arrivaient pour
les cours : c'étaient deux institutrices laïques venant de
l'extérieur.
Elles s'interrogeaient du pourquoi nous étions encore en train de
déjeuner ! Je me souviens qu'on leur disait, dans le plus grand
apitoiement et tristesse, une sorte de phrase comme : "La sainte
hostie est tombée à terre et il a fallu ramasser Notre Seigneur".
Tout le monde au réfectoire restait stupéfait et personne n'aurait eu l'idée de
rire ni de sourire. Tout ceci se passait vers 1960-62.
J'ai décris ce souvenir à un ancien séminariste et il m'a répondu : "Vous décrivez là exactement ce que j'ai connu aussi". Bref, ceci est évidemment un bon souvenir. Raymond Bulion
Mars 2019 Pont de Callenelle en 2019 de Raymond Bulion
Bonjour Colette,
J'envoie par ce courrier une photo de l'endroit actuel ou se trouvait l'ancien pont-levis de Callenelle (à comparer avec les deux photos que vous m'avez envoyées récemment).
J'ai encore beaucoup de souvenirs de ma pension chez les sœurs
(les excursions, les punitions, les maladies avec la phobie des sœurs pour les
appendices, les processions, les promenades dans les rues du village, les
séances de cinéma des mercredi et dimanche après-midi, etc).
Bref, j'imagine que vous en avez aussi beaucoup. Peut-être demander à vos anciennes amies de les écrire. Ce serait vraiment très intéressant de comparer ces souvenirs d'internat des années 58-63.
Mon père avait aussi été chez les sœurs en 1939-1942. Il m'a laissé des documents et des souvenirs. Il n'y a pas si longtemps il ressassait tous ses souvenirs de pension à Wez. Il a connu l'époque ou les Allemands occupaient le Juvénat et faisaient le désespoir des religieuses qui voyaient monter les Allemands avec leurs bottes souillées dans le bel escalier ciré.
Bien cordialement, Raymond
Ici s'arrête notre correspondance ( judicieusement préservée !), mais je ne retrouve pas les photos envoyées par Raymond.
13 février 2025 de Jacques Errembault du Maisnil, petit frère de Françoise, citée dans "Mémoires d'une pensionnaire"
Je m’appelle Jacques Errembault du Maisnil. Je suis moi-même un ancien habitant de Brasménil pendant ma jeunesse et j’y ai encore des attaches bien qu’habitant à Bruxelles.
Je reprends votre texte :
Cela m’a beaucoup amusé et ému de relire tout cela car je suis le « petit Jacques du Maisnil ». J’avais 6 ans et effectivement (en 1953), il y avait aussi parmi toutes les petites filles et ces 2 autres garçons. Je me souviens de Mademoiselle Axelle (de Pélichy) qui s’occupait de nous, on apprenait à lire, écrire et compter mais pour le reste, c’est très loin. A part l’apprentissage de l’écriture avec des « pleins et des déliés à la plume Ballon ou Sergent-major » Il devait bien y avoir une religieuse qui venait en classe, mais je ne sais plus qui, pour nous parler de l’histoire sainte. Suis-je resté 1 an et demi ou 2 ans, c’est difficile à dire car à 7 ans en 1955 j’ai quitté Callenelle, pour continuer l’école au Juvénat des Dames de Saint Charles à Wez Velvain (où il y avait aussi pas mal de Français qui envoyaient leu enfants dans une école catholique) jusqu’en 1958 puis au Collège de Kain près de Tournai, et enfin à l’unif à Mons.
Aujourd’hui, je vais bientôt atteindre 77 ans et j’ai la chance de bien me porter et d’encore avoir pas mal d’activités ; Etant belge, bien que de mère française du midi (côté Marseille et Toulon) je suis resté toute ma vie en Belgique. J’habitais à l’époque chez mes parents au château de Brasménil.
Ce m’est évidemment impossible de me souvenir précisément des petites filles que j’ai côtoyées à cette époque dans un temps très court, mais le contenu LE CHÂTEAU DE CALLENELLE en 2025
m’a beaucoup parlé, car je revois beaucoup de choses vues quand j’étais petit et aussi le réfectoire où si je me souviens bien, quand j’y prenais le repas de midi, il y avait des lectures de la bible ou de l’histoire sainte comme on disait à l’époque ; Il y avait aussi les ventes de charité, un dimanche à la belle saison, avec quelques jeux de pêche et autres activités récréatives, vous en souvenez-vous ?
La chapelle dont je me souviens aussi et les dames de Saint Maur, Madame Saint Augustin, Madame Sainte Claire, Madame Sainte Cécile … et aussi quelques sœurs converses Italiennes dont j’ai oublié les noms. Ma grande sœur Françoise qui avait été élève juste après la guerre (elle avait 16 ans de plus que moi, je suis le plus jeune de toute ma fratrie de 6 enfants) avait passé toutes ses années d’humanités à Callenelle connaissait bien toutes ses « Dames » et sœurs et c’est suite à cela qu’elle avait fait l’académie des beaux-arts à Tournai et a même un peu enseigné le dessin au pensionnat (mais pas longtemps. Peut-être est ce pour cela que j’avais été admis quelques temps à suivre les premières classes de primaires, je ne sais. Malheureusement elle est décédée il y a presque 3 ans à l’âge de 89 ans, et je ne lui ai jamais posé la question, mais elle est encore allée assez régulièrement à des réunions d’anciennes de sa classe à Lille jusqu’il n’y a pas si longtemps.
En ce qui concerne les deux autres garçons, je n’ai plus jamais eu de contact avec eux et je ne sais pas ce qu’ils sont devenus.
Voilà, quelques petits souvenirs partagés.
Et Merci d’avoir pu ressentir toute cette ambiance de cette partie de notre tendre jeunesse, que j’avais profondément oubliée.
Vous souveniez-vous comment les religieuses et les professeurs nous appelaient à l’époque, le prénom ou le nom de famille ? Etions-nous plusieurs classes différentes (2 ?) avec la même maitresse ? Moi, j’ai tout oublié, mais je me souviens qu’au réfectoire nous étions tous ensemble.
Bien à vous.
Mme St Alfred tapait sur cette petite sonnette au cours des repas pour en assurer le bon déroulement. (J'ai retrouvé le même modèle, en souvenir!)6 mars 2025 de Raymond Bulion


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