mardi 15 avril 2025

CALLENELLE Historique

 Au XVIIe siècle , le père Nicolas Barré œuvre pour l'éducation des enfants pauvres...Il est aidé par les premières "maîtresses des Ecoles Charitables du St Enfant Jésus". En 1675, elles sont regroupées Rue St Maur sous le nom de Sœurs de l'Enfant Jésus, ou encore Dames noires ou Soeurs barrettes. Leur devise est "Simple dans ma vertu, Forte dans mon devoir." Elles ont pour vocation l'instruction et l'enseignement Chrétien de la jeunesse. Elles sont actives sur les cinq continents . (source Wikipédia)

Ci-dessous : visite de Clémenceau à Singapour en 1920. En 2023, on célèbre les 150 ans des Soeurs de l'Enfant Jésus au Japon. Voir l'article dans le bulletin des Anciennes de 2023.

                            


L'institution des Dames de St Maur de Callenelle ouvre ses portes en 1904. La  Supérieure, Mère St Victor, née en 1828 est la plus ancienne de toutes les religieuses. 

On ne sait pas grand chose des premières années du pensionnat . On peut supposer que c'est Mme St Alfred qui lui a succédé, puisqu'aucune autre Supérieure n' est inscrite sur le monument.


Pure supposition ; les plus anciennes photos ne portent pas de dates. Les élèves ont des jupes longues.




 Toutefois, une surprise de taille nous permet de penser que la Communauté jouissait d'une certaine aisance financière : la découverte, dans les environs de Villefranche sur Saône, d'une médaille en argent massif en 1909. L'article a été relaté en 2010 quand nous en avons pris connaissance. Cliquer sur le lien.

  La médaille de Callenelle

  

 Les noms des religieuses figurant sur le monument du cimetière, route de Brasménil, remontent donc à 1906. Une  petite trentaine y reposent, la dernière sépulture a eu lieu en 1960, curieusement, le nom de Sr Madeleine illisible n'est pas gravé dans sa totalité. Archives retransmises par M. Raymond Bulion de Brasménil en 2025.

 

1914 : nous avons le témoignage de Mme Ste Mechtilde, responsable de l'école ménagère à cette époque, qui parle de la grande guerre. Relaté dans les bulletins des Anciennes de 2015 et 2016... De très pénibles souvenirs..

1927 : Le 2 juillet, une certaine Anne-Marie Schmidt reçoit une image pieuse. C'est le document le plus ancien dont dispose Anne-Marie.


1928 : Une autre image pieuse est donnée en "récompense d'ouvrage". Il y a une trentaine d' images pieuses dans une enveloppe, certaines bien jolies et en couleurs..

1934 : Trois générations d'une même famille se sont succédé au pensionnat à partir de cette date. 

                        

Anne-Marie Lefebvre, pensionnaire pendant 7 ans,  nous a transmis les lettres de Madame Ste Claire à sa mère, Marguerite Santerne (nom de la jeune élève.) Une correspondance régulière, une lettre chaque année,  qui débute en 1934, 35, 36, 37, 38 ,39, 40. L'écriture est très soignée, régulière. Pas une faute d’orthographe, pas une rature ! Ces lettres sont pleines de bienveillance, de sollicitude, d'innombrables recommandations de confiance en Dieu, d'encouragements et de reconnaissance. Voici quelques découvertes au fil des années :

 Madame St Alfred est déjà secondée par Madame Ste Claire.  Les réunions d'Anciennes en juin qui leur procurent de grandes joies. Notez l'en-tête, les majuscules, l'écriture régulière !


1933 : Les Dames de St Maur ont des Missions en Malaisie. Elles éditent des carnets d'une vingtaine de  cartes postales exposant leurs réalisations. En voici quelques-unes : 






1935-1936 :  Classe blanche de Sr Ste Claire, dernière année,  les élèves de première classe signent toutes au dos d'une image.

1940 : Une petite carte de Madame St Alfred le 10 janvier.



1941 : Madame Ste Claire écrit de Roubaix  cette carte le 18 juillet : (sous l'occupation) La correspondance est surveillée et limitée.

 
"Ici nous sommes 15 avec Mme St Alfred, deux maîtresses seulement. Maison entière quoique très pillée. Les Anciennes reviennent souvent, nombreuses à bicyclette."

Pas de lettre  en 1942, 1943, 1944, 1945, 1946, 1947 1948.

1949 : Madame Ste Claire écrit :  "A la réunion des Anciennes, le 15 juin, la première depuis la guerre, j'ai revu presque toutes vos compagnes..."

" ... Et Callenelle a repris après le silence de la guerre. Le Bon Dieu garde à Madame la Supérieure son activité et ses forces. Mme Thérèse Toulemonde (Mme Ste Jeanne de Chantal) nous est revenue comme maîtresse des 7es et 8es. Actuellement tous les dortoirs sont à nouveau occupés et la Maison est en prospérité...  .

La correspondance ne présente plus d'intérêt historique, elle reprend jusqu'en 1952.

1950 : A partir de cette date, la vie du Pensionnat est évoquée dans le blog "Mémoires d'une pensionnaire", en cours de réactualisation cette année 2025, Photos et anecdotes glanées récemment..  Cliquer sue ce lien :  Le pensionnat

 




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